Soiree annuelle des jeuniors d’Alsace Mai 2015

LA SOIREE ANNUELLE DES JEUNIORS D’ALSACE

jeuniorsLA SOIREE ANNUELLE DES JEUNIORS D’ALSACE
A EU LIEU LE 28 MAI 2015 DANS L’ILLUSTRE SALLE RENAISSANCE
DE L’HOTEL DE VILLE D’OBERNAI

Merci à Monsieur le Maire, Bernard Fischer, d’avoir accueilli notre soirée festive pour la troisième année consécutive dans sa ville prestigieuse  !

Avec la participation de:

  • Bernard Fischer, Maire d’Obernai, pour le mot de bienvenue et d’encouragement
  • Vincent Froehlicher, Directeur Général de l’ADIRA, Agence de Développement Economique du Bas-Rhin, pour la présentation de son action
  • Jean Schelcher qui représente le CAHR, Comité d’Action Economique du Haut-Rhin, pour la présentation de son action
  • Éric Senet, Cofondateur des chaînes de restaurants Flam’s, Nooï et Wasawok, pour la présentation du monde de la restauration.

L’accueil de la soirée a été réalisé par Daniel Retler, Président et Olivier Aron, Vice-président du Réseau des Jeuniors d’Alsace.

Animation de la soirée par Dan Leclaire et spectacle récréatif de Aelle, avec 2 artistes, suivi du cocktail dînatoire préparé par Michel Gross, traiteur.

Discours Daniel Retler 28.05.15Présentation du Réseau de Jeuniors d’Alsace par Daniel Retler

Intervention Eric Senet et Vincent Froehlicher 28.05.15Intervention de Eric Senet et Vincent Froehlicher dans la bonne humeur !

Bernard Fischer et Daniel Retler 28.05.15Bernard Fischer avec Daniel Retler

Aelle 28.05.15Aelle en spectacle !

Remise cadeaux 28.05.15Remise des cadeaux de remerciement

Cocktail dinatoire 28.05.15Cocktail dînatoire

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Discours d’accueil de Daniel Retler, Président du RJA

Mes remerciements vont:

> à Bernard Fischer qui nous reçoit ce soir pour la 3ème fois et qui nous soutient depuis la 1ère heure. Son efficacité en qualité de maire de cette belle ville d’Obernai n’est plus à démontrer. Il est aussi 1er vice-président du Conseil Départemental du Bas-Rhin.
> à Vincent Froehlicher, directeur général de l’Adira qui nous soutient depuis le début comme Eric Senet, Co-président du groupe Flam’s,
> à Jean Schelcher qui représente le directeur du Cahr, Claude Mouquin,
> à tout ceux qui nous apportent les moyens d’accomplir notre démarche à l’endroit de celles et ceux qui sont dans l’épreuve de la recherche d’emploi.

Contexte
Depuis janvier 2012, notre association agit avec détermination pour favoriser l’employabilité de ses adhérents qui sont en recherche d’activité. Le chômage demeure à un niveau insupportable et nous ne voyons toujours pas d’amélioration. Olivier en parlera, nous constatons plus de 6 M de personnes* en recherche d’emploi dont plus de 100.000 en Alsace.
Lorsque l’on évoque les chiffres pour l’Alsace, présentée souvent comme moins sinistrée que d’autres régions, Il faut tenir compte des plus de 70.000 frontaliers qui, pour l’heure, trouvent encore du travail chez nos voisins.
La situation est gravissime, la paupérisation est en marche avec tous ces sans abris, et le nombre d’enfants vivant dans la rue augmente tous les jours. Nous avons collectivement un devoir d’agir.
Les actions des Agences Economiques vont dans ce sens. Vous entendrez Vincent Froehlicher et Jean Schelcher à ce sujet.

Nos actions et nos résultats:

En 2014 nous avons organisé:

  • 17 rencontres-café chez nos partenaires avec des intervenants professionnels,
  • 5 ateliers-emploi, alors que nous venons d’initier cette action, ont été animés et dirigés par Aimé Kuntz.
  • Nous avons participé au Salon COGITO dans le cadre du Salon iNovia, partenaire, ainsi qu’une action de rencontres dans le cadre de l’Université d’été du Medef.
  • Notre CA se réunit toutes les 6 semaines environ. Notre AG s’est tenue en avril.
  • Nous participons aussi à de nombreux évènements en lien avec les réseaux sociaux-économiques.
  • Les réseaux sociaux ne sont pas en reste, notre groupe sur Facebook compte plus de 1100 sympathisants, dont 70% environ de dirigeants.
  • Pour mémoire, nous n’avons sollicité aucune aide publique.
    (Nos moyens viennent des dons d’entreprises partenaires qui soutiennent notre action et des cotisations des adhérents).

Les résultats sont encourageants :

  • en 2014 nous avons enregistré 53% de retour à l’emploi,
  • notre première récompense, un Trophée de la Solidarité, nous a été octroyée par le Conseil Général du Bas-Rhin en novembre 2014 avec le soutien indéfectible de Freddy Zimmermann.

Cette soirée est aussi un rendez-vous d’espoir et de rencontres dans une ambiance qui se veut positive, Aelle et ses artistes ainsi que Michel Gross (cocktail dînatoire) œuvrent dans ce sens.
Cette soirée est dédiée aux entreprises et à celles et ceux qui agissent pour que l’humain reste au cœur de nos choix à tous !
Merci.

* voir article La Tribune du 2 juin 2015 :
La Tribune 02062015, Mais pourquoi le chômage ne baisse-t-il pas ?

 ***

Discours du Dr. Olivier Aron, Vice-Président du RJA (extraits)

Un grand merci à tous pour cette belle soirée et la cause de l’emploi.
À toute cette équipe, ces petites fourmis travailleuses qui offrent leur temps pour accompagner ceux qui ont perdu le job.
À notre président Daniel, dont la générosité et la bonne humeur sont au service d’une véritable ingénierie de l’action.
À ceux qui nous font l’honneur de nous accompagner fidèlement et efficacement.
À Vincent, Eric et tous ceux que je ne cite pas ici mais qui sont dans nos cœurs.
À Bernard, qui nous accueille somptueusement depuis 3 années, dans cet ville dont il incarne si parfaitement le dynamisme, le pragmatisme et la performance au service des habitants et de notre région. Il y a des élus remarquables et exemplaires.
Nous sommes fiers de vous avoir à nos côtés sur ce chemin. Il n’est pas de plus belle aventure que celle qui réunit les âmes.

***

Quel peut être le rôle de Jeuniors dans le contexte du chômage de masse ?
1. La spécificité des réseaux
2. La prise en compte de l’impact psychologique du chômage
3. L’accompagnement individualisé
4. La mise en relation cohérente entre la demande et l’offre d’emploi.

Nous devons définir les critères de notre efficacité et de notre action.
Choisissons de partir non plus de l’offre mais de la demande, de celle ou celui qui a perdu son emploi et qui vit au quotidien les conséquences de ce revers de la vie.

VOULOIR (je veux) – FALLOIR (il faut) – Pourquoi seul, ça ne marche pas ?
Le chômage s’accompagne d’un certain nombre de troubles plus ou moins saillants :
1. La perte de confiance en soi
2. La dévalorisation du moi
3. Des troubles anxieux ou liés à l’angoisse
4. L’enfermement et le repli et la perturbation des relations interpersonnelles
5. La dépression, l’atonie ou l’apathie, des troubles du sommeil ou de l’humeur
6. La liste n’est pas exhaustive !
7. On pourrait ainsi évoquer les tendances suicidaires ou le développement d’un alcoolisme de circonstance.

Peuvent se développer un certain nombre de symptômes qui vont jusqu’à paralyser toute action ou parasiter toute entreprise de recherche d’emploi.
Je veux retrouver un emploi – Il faut que je retrouve un emploi peut-on entendre sans grande surprise, quand toutes les défenses ne sont pas encore effondrées ou épuisées.
Mais ce  « je veux », cette volonté, parfois la velléité, ce « il faut », ne sont que l’expression de la mise en jeu de l’hémisphère gauche du cerveau, qui régit la rationalité, la logique, et qui est incapable du contrôle de nos émotions.

Ce qui a été perdu avec un emploi est émotionnel et appartient au cerveau droit, celui de l’intuition, des émotions, de la créativité et reste à reconstruire.
Solliciter le cerveau droit, c’est faire appel à l’envie, au désir, au désir profond de se reconstruire, de se mettre en mouvement dans le bon sens.
Il s’agit de solliciter les ressources enfouies de celle ou de celui qui a vu s’effondrer tous ses repères, parmi les plus structurants et sécurisants.
Aider ces personnes, les remettre en selle, c’est recréer avant tout un désir et les conditions d’un changement.

Le premier volet de notre action, c’est l’accompagnement
C’est pour cette raison fondamentale que l’accompagnement, la convivialité, le soutien, la mise en jeu des émotions positives sont si importants dans la recherche d’un emploi.
La transformation qui doit s’opérer, le regain de confiance en soi, l’optimisme, l’action sont le moteur que recherchent les employeurs.

C’est un travail exaltant dont il faut remercier Daniel, Aimé et tous ceux qui avec les Jeuniors s’investissent auprès de nos adhérents en recherche d’emploi.
Les rencontres « café », les ateliers, le contact direct et individualisé sont les passerelles qui permettent de passer sur l’autre rive, de mettre en mouvement les conditions du changement, sans lequel aucun candidat à l’emploi n’est préparé à affronter le marché du travail dans de bonnes conditions.
C’est sans doute l’une des clés qui permet à plus de 50% de nos adhérents de retrouver une place qu’ils ont perdue momentanément.

Le deuxième volet de notre action, c’est la mise en réseau
Contrairement aux structures classiques  dont le rôle est d’organiser de façon méthodique le retour à l’emploi à partir de l’offre, débordées et déshumanisées, seuls des réseaux de proximité sont en mesure d’offrir un accompagnement humain qui prenne en compte les émotions et leur retentissement psychique.

Inutile de dire ici combien l’opportunité de mise en relation directe que représentent les réseaux est un allié précieux dans cette démarche.
Elle permet la personnification fine de la mise en lien entre les partenaires et les interlocuteurs dans un climat  de sérieux et de confiance.
C’est encore une fois l’occasion de remercier nos partenaires, ceux qui nous sont fidèles depuis la création de notre association et les autres qui nous ont rejoints rapidement et durablement.

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Sur les réseaux