Éric Ronger, un adhérent qui n’a jamais rien lâché !
Quel drôle d’animal je suis !
Après une licence en LEA (Langues Étrangères Appliquées) je suis parti faire mon service militaire en Allemagne.
En rentrant de l’armée, de petits boulots en petits boulots, j’ai finalement intégré un grand groupe alsacien spécialisé dans l’ameublement, en tant que gestionnaire ADV (Administration Des Ventes) et de fil en aiguille j’ai fini par occuper pendant quelques années le poste de responsable qualité client, pour ensuite prendre de nouvelles responsabilités sur le terrain. Je suis resté dans cette entreprise pendant 25 ans.
J’ai fini par quitter l’entreprise dans laquelle j’avais évolué pour passer un diplôme de sommellerie et biérologie, dans le but d’accompagner pleinement mon épouse dans nos affaires familiales.
En effet, en parallèle de mon activité professionnelle, j’ai tenu avec ma femme un restaurant, un bar à vins et une épicerie fine durant 7 années ; la COVID19, entre autres, passant par là, chacun de nous a repris une activité salariée.
Et là, 25 ans plus tard, je me suis rendu compte que les codes avaient énormément changé !
Exit les recommandations de bouche à oreille et les curriculum vitae qu’on glisse à une connaissance en espérant qu’elle arrive au bon destinataire, exit aussi les lettres de motivation « standard » quel que soit le poste visé.
Et bienvenue aux réseaux ! Et à l’importance de soigner son image et sa visibilité sur LinkedIn notamment.
La lettre de motivation adaptée au poste ciblé est elle aussi indispensable pour multiplier ses chances d’être contacté!
Une prise de conscience également ; celui qui était le plus inquiet par rapport à son âge, c’était moi ! Car à aucun moment cela n’a été un frein dans les processus de recrutement que j’ai vécu.
Tombée d’un coup la croyance limitante !
Un senior en entreprise serait généralement plus fiable et plus fidèle.
Aujourd’hui j’ai retrouvé un emploi, et ai envie de dire deux choses aux personnes traversant une période de chômage.
Sortez de l’isolement, n’hésitez pas à vous faire aider et à multiplier les canaux de contacts ; en plus des structures comme l’APEC et France Travail, les Jeuniors m’ont donné de l’oxygène en participant aux rencontres café, véritables moments d’apports et d’échanges en petits groupes, au regard de la diversité des sujets traités et de la qualité des intervenants ; le plus, la convivialité habilement orchestrée par Daniel !
Et instaurez une routine, des rituels dans votre quotidien (continuer à se lever tous les matins de bonne heure notamment), afin de ne pas glisser dans une forme de « laisser aller ».
Un dernier mot pour ce passionné d’œnologie et de moto.
« Lever le coude, c’est le meilleur moyen de ne pas baisser les bras ! ».
Portrait réalisé par Séverine FLUCK, coach et membre du CA des Jeuniors